Quand un tueur en série se cache dans une vieille salle de cinéma.
L’uruguayen Al morir la Matinée (Red Screening) de Maximiliano Contenti, production indépendante aux moyens limités, se veut un hommage au slasher et aux films d’horreur des années 70 et 80. Situé dans une grande et ancienne salle de cinéma, autrefois splendide mais à présent ravagée, lors d’une nuit orageuse à Montevideo, en 1992, il raconte le cauchemar subi par le public assistant au dernier spectacle, un tueur sanguinaire ayant simultanément trouvé refuge dans ces lieux. L’ultime représentation de la soirée vient de débuter, les lumières sont éteintes, le film scintille sur le vieil écran. Les quelques spectateurs dans la salle attendent avec impatience de visionner un giallo, aucun d’entre eux ne se doutant qu’un assassin masqué est entré dans la salle de cinéma tard dans la nuit pour s’assurer que ce sera assurément la dernière représentation de toutes les personnes présentes. L’héroïne, la jeune Anna, en pleine révision d’examen, remplace son père projectionniste, malade, pour maintenir la séance. Laquelle va tourner au carnage…