Dècés de Wes Craven hier…. (voir ci-dessous)

Nous venons d’apprendre le décès de Wes Craven, le 30 août, à l’âge de 76 ans, à son domicile de Los Angeles, après une bataille avec le cancer du cerveau. Sa femme, Iya Labunka, productrice et ancienne vice-présidente des Studios Disney, était auprès de lui. Le cinéaste avait longtemps résidé en été Martha’s Vineyard, où il s’était installé en permanence voici trois ans, avant de retourner à Los Angeles pour des raisons de santé. Son film le plus récent, « My Soul to Take » (2010) marquait sa première collaboration avec Iya Labunka, qui avait produit « Scream 4 ». Il était également le producteur exécutif de la nouvelle série «Scream » pour MTV. Le final de la saison lui rendra hommage a déclaré un responsable de la firme. Il avait écrit et devait réaliser le segment « Thou Shalt Not Kill » de la mini-série « Ten Commandments » produit par The Weinstein Co pour WGN America. Il est par ailleurs producteur éxecutif de « The Girl in the Photographs », un thriller d’horreur réalisé par son protégé, Nick Simon, qui sera présenté en avant première au Festival de Tornto le mois prochain. Wesley Earl Craven était né le 2 aout 1939 à Cleveland. Son père décéda lorsqu’il avait 5 ans, et il fut élevé dans un foyer baptiste strict, étant diplômé du Wheaton College, avec des diplômes en anglais et psychologie, ayant notamment obtenu une maîtrise en philosophie. Il avait brièvement enseigné l’anglais au Westminster College et enseigna les sciences humaines au Clarkson College, où il servit de disc-jokey pour la station de radio du campus. Il avait épousé Ilya Labunka, qui fut sa troisième femme, en 2004, ses survivants incluant son fils, Jonathan, sa fille Jessica et trois petits enfants.
Wes Craven était un amoureux de la Nature et un écologiste, écrivant une rubrique mensuelle, « Les Oiseaux de Wes Craven » dans le magazine de Martha’s Vineyard.
«Je viens d`une famille de cols bleus, et je suis juste content de travailler», disait-il. « Je pense que c’est une extraordinaire opportunité et une chance de faire des films en général, et avoir pratiqué cela pendant presque 40 ans à présent est remarquable. Si je dois faire le reste de mes films dans le domaine de l’horreur, aucun problème. Si je vais être un oiseau en cage, je chanterai la meilleure chanson que je peux. Je peux voir que je donne quelque chose à mon public. Je peux le voir dans leurs yeux, et ils me disent « merci beaucoup ». Vous réalisez alors que vous faites quelque chose d’important pour les gens. Donc, il faut se taire et se remettre au travail ».
Nous rendrons naturellement hommage à ce talentueux et regretté cinéaste, aimable et cultivé, que nous avions eu le privilège de connaître depuis son premier « Nightmare on Elm Street », dans notre prochain numéro.