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DOMINGO ET LA BRUME
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par
Alain Schlockoff
vendredi 3 mars 2023
Catégorie(s):
NEWS
,
EXCLUSIVITÉ DU JOUR
Extrait:
Actuellement à l'affiche :
DOMINGO ET LA BRUME
***
(Domingo y la niebla). Costa-Rica/Qatar. 2022. Réal. et scén.: Ariel Escalante Meza. Prod.: Nicolás Wong Diaz, Ariel Escalante Meza, Julio Hernández Cordón Gabriela Fonseca Villalobos, Felipe Zúñiga. Mus.: Alberto Torres. Photo : Nicolás Wong Diaz. Mont.: Lorenzo Mora Salazar. 1h32. Avec : Carlos Ureña, Sylvia Sossa, Aris Vindas. Dist.: Epicentre Films.
SORTIE : LE 15 FÉVRIER 2023.
Vivant dans les montagnes tropicales du Costa Rica, Domingo, un homme ayant perdu sa femme, s’oppose à des entrepreneurs désireux de racheter sa maison et ses terres afin de construire une autoroute. Ils délogent ainsi, avec leurs techniques d’intimidation, un à un les habitants de la région. Mais Domingo n’entend pas se laisser faire et compte bien lutter pour conserver sa demeure, hantée par un sombre secret…
Présenté dans la section Un Certain Regard à Cannes et projeté au dernier festival de Gérardmer,
Domingo et la Brume
appartient à la catégorie des films fantastiques néo-réalistes ayant un fort ancrage social. Cette appartenance à un cinéma de genre d’auteur va évidemment rebuter une partie des spectateurs. Quant aux autres, ils devront faire l’effort de s’immiscer dans l’univers étrange et inquiétant façonné par le réalisateur costaricain Ariel Escalante Meza, remarqué en 2016 avec son premier long-métrage
El Sonido de las Cosas
. En effet, cette œuvre, d’une certaine façon, se mérite car elle peut paraître quelque peu hermétique. Les premières minutes donnent ainsi le ton et façonnent une atmosphère vaporeuse où se mêlent naturalisme et fantastique. Le rythme du récit, volontairement lent et contemplatif, et la bande son, omniprésente, participent à ce sentiment. Succession de plans fixes, composition réfléchie du cadre, photographie soignée… Le cinéaste connait la grammaire cinématographique dont il se sert de manière sobre et dépouillée pour mieux dessiner la psychologie de son personnage principal. Un personnage principal formidablement interprété par Carlos Ureña, qui porte littéralement le film sur ses épaules et incarne avec conviction cet homme attaché à sa terre, à ses racines, et hanté par le fantôme de sa défunte épouse que traine la brume. Si certaines séquences sont un peu longues et répétitives, elles participent bizarrement au côté quasi hypnotique du métrage. Bref, voilà un film atypique, que certains pourront juger prétentieux, mais qui témoigne d’une réelle singularité.
Erwan
Erwan
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