FACE AU MUR

The Eye and the Wall (El Ojo et el Muro) est un drame de SF signé Javier Del Cid, lequel a commencé sa carrière en tant qu’artiste visuel innovant au Guatemala dans les années 90, en fondant le studio de création « Imaginatorio » et en présentant ses œuvres dans plusieurs pays d’Amérique latine. Après avoir étudié l’écriture de scénario et la production cinématographique à Valence, en Espagne, pour devenir plus tard professeur d’écriture de scénario à son compte, travaillant pour l’Universidad Mesoamericana au Guatemala pendant deux ans, il a principalement œuvré comme décorateur pour des longs-métrages latino-américains, comme Septiembre : Un Llanto en Silencio, de Kenneth Müller, signant également plusieurs courts-métrages. Doté de ressources limitées et d’un petit budget, The Eye and the Wall n’est que le troisième film de SF réalisé au Guatemala, genre peu développé dans cette contrée. Malgré tout, Javier Del Cid a fait de son mieux avec le budget et les ressources dont il disposait, ayant même dû sous-traiter des parties de la production à une poignée d’autres pays dotés des outils dont il ne disposait pas au Guatemala. L’histoire de son premier long-métrage se situe quelque part en Amérique latine à la fin des années 2030. La ville de Gabhán est tombée aux mains d’un gouvernement oppressif et totalitaire et est entourée d’un grand mur imposant derrière lequel ses habitants ne peuvent pas s’échapper et vivent dans une pauvreté indigente. La jeune Alba fait partie d’un réseau clandestin qui fournit des soins hospitaliers en nourriture et en eau aux plus démunis. Lucre tente de convaincre Alba de quitter la ville de Gabhán avec un groupe de passeurs illégaux qui font passer les gens de l’autre côté du mur. Alba refuse cependant de quitter l’hôpital, alors Lucre doit convaincre Alba en lui mentant. Sans méfiance, Alba se lance dans un voyage à travers la frontière qui changera sa vie pour toujours…