LA CITÉ DE LA PEUR

En tournage jusqu’au 3 mars, Vern est le premier long-métrage du Français Sébastien Vanicek, auteur de plusieurs courts, d’action ou d’horreur tels que Mayday. Charades et WTFilms se sont associés sur le film, que produit Harry Tordjman de My Box Films. Kaleb est sur le point d’avoir 30 ans et n’a jamais été aussi seul. Il se dispute avec sa sœur pour une question d’héritage et a coupé les ponts avec son meilleur ami. Passionné d’animaux exotiques, il rentre un jour chez lui, dans une banlieue défavorisée, avec une araignée venimeuse et la laisse s’échapper par mégarde. Elle va donner naissance à une nombreuse progéniture, plongeant le quartier dans le chaos. Ordonné d’être placé en quarantaine, le quartier voit des habitants vivre en confinement aux côtés d’araignées terrifiantes qui deviennent de plus en plus grosses. Vermin est co-écrit par Florent Bernard, à qui l’on doit des projets destinés au jeune public, notamment Jack Mimoun et les secrets des Val Verde ou «Le Flambeau, les aventuriers de Chupacabra». «J’ai d’abord voulu produire ce film parce que j’ai tout de suite senti son potentiel divertissant et son sens puissant, qui le rend universel», a déclaré Tordjman. «Mais je désirais le produire également parce que c’est réalisé par Sébastien, avec son style incisif, sa direction artistique minutieuse, son envie et son amour du cinéma… Tout ce qui fait de lui l’un des grands réalisateurs de la relève». Vaniček précise de son côté que Vermin était un «film très personnel qui dépeint les banlieues françaises que je connais, loin de l’étrangeté des films d’auteur ou de la caricature des comédies. C’est un film de genre qui vous secoue profondément, vous émeut, vous fait frissonner, car il me semble qu’à travers les émotions, vous finissez par être concerné et impliqué», poursuit le jeune cinéaste qui vise également à toucher un large public. Dimitri Stephanides, co-fondateur de WTFilms, explique que «Vermin est plein de frayeurs, de visuels impressionnants et de décors ambitieux. Cela fait un moment qu’il n’y a pas eu de vrai film d’araignée et Vermin ne vous décevra pas», ajoute-t-il. «Le sous-texte et les personnages vous entraîneront dans le film. Nous pensons que Sébastien a ce qu’il faut pour devenir le prochain Alexandre Aja»