Mêlant horreur et comédie, Bhediya, signé Amar Kauhsik a obtenu plusieurs nominations en Inde (meilleurs premier et second rôle, meilleurs effets visuels… et meilleure chanson de l’année !). Un entrepreneur, Bhaskar, obtient un contrat de construction de routes d’une entreprise et doit se rendre à Guwahati. Il décide d’emmener son cousin Janardan et son ami Joe. Bhaskar rencontre des locaux qui pensent que son projet est tout à fait impossible quant à construire une autoroute dans la jungle, qui entraverait la Nature ainsi que la vie des autochtones, mais certains responsables gouvernementaux corrompus le soutiennent. Sur place, il se fait mordre par un animal sauvage. Après l’incident, le comportement de Bhaskar change tout en ressentant également un changement dans son corps. Est-ce le fruit de l’imagination de quelqu’un ou le mythe du loup-garou devenu réalité ? Le réalisateur Amar Kaushik, qui a auparavant dirigé la comédie d’horreur Stree gère une fois de plus habilement les deux genres, trouvant un juste équilibre pour livrer un film qui fait froid dans le dos à certains moments et presque toujours rire tout en se dotant d’une réflexion sur l’écologie. Présenté en 3D, le métrage s’appuie sur un solide visuel, le directeur de la photographie, Jishnu Bhattacharjee, créant un monde sombre et énigmatique avec en toile de fond la pleine lune dans le ciel de minuit, les jungles de Ziro et les montagnes splendides. La transformation du protagoniste d’humain en loup-garou s’avère quant à elle des plus convaincante.
