Directeur photo et réalisateur britannique, Steve Johnson est l’auteur du récent Stalker, un thriller intense écrit par Chris Watt. Rose Hepburn, une jeune actrice de films d’horreur, retourne dans son hôtel. Épuisée par une journée de tournage, elle décide de prendre l’ascenseur au lieu de l’escalier et l’appareil tombe en panne. Bien que coincée dans l’ascenseur, Rose n’est pas seule. Elle est rejointe par le préposé à l’entretien Daniel, un individu apparemment obsédé par elle, et les deux doivent travailler ensemble pour survivre à l’épreuve. Présenté avec succès au Frightfest de Londres, Salker est un récit en couches. Juste au moment où l’on pense avoir compris ses intentions, il pivote, avec beaucoup de complexité cachée sous son apparence brutale. L’histoire traite de la façon dont les femmes dans l’industrie peuvent être, et sont souvent, traitées. L’emplacement étroit de l’ascenseur change au fur et à mesure que le film progresse. Alors que Rose et Daniel commencent à converser et à se connaître, les murs semblent s’étendre. La caméra élargit son champ. Ce qui commence comme serré et claustrophobe finit par devenir quelque chose de plus spacieux, reflétant l’ouverture qui se forme entre les deux. Ensuite, l’acte final se déroule et la caméra passe à des gros plans extrêmes des lèvres et des yeux des personnages. C’est ainsi que le public peut vraiment se concentrer sur les mots et les réactions, qui sont tous deux essentiels à cette captivante histoire.
