L’AMOUR À TRAVERS LE TEMPS ET L’ESPACE

Présenté en première mondiale le 11 mars au festival South by Southwest, Molli and Max in the Future de Michael Lukk Litwak (multi-primé pour son court-métrage SF, The Life and Death of Tommy Chaos and Stacey Danger en 2014) est une comédie romantique de science-fiction qui se situe dans un monde futuriste et met en scène un homme et une femme dont les orbites se heurtent à plusieurs reprises au cours de 12 ans, 4 planètes et 3 dimensions. Alors que l’âge de la comédie romantique classique semble révolu, le réalisateur, qui s’est investi corps et âme dans ce projet pendant six ans, propose au spectateur un nouvel angle sur des histoires éternelles, en jouant sur le futur rétro. Sorte de Harry rencontre Sally dans l’espace, le film suit une paire d’amoureux improbables à travers un temps et un espace futurs. Molli (Zosia Mamet) est une citadine hippie qui tombe accidentellement sur Max (Aristote Athari) alors qu’elle partait à la recherche de cristaux spatiaux magiques. Lorsqu’elle accepte de le ramener à la maison parce qu’il a terminé son trajet, il devient instantanément clair que même si ces deux étrangers sont des opposés complets – elle, une chercheuse spirituelle, et lui, un boxeur en herbe – il est tout aussi évident qu’ils sont tenus d’être ensemble. Les seules vraies questions sont comment et quand et les réponses à ces questions nous conduisent à travers une douzaine d’années, plusieurs planètes, un culte sexuel céleste, des dimensions multiples, une crise politique trumpienne, des tentatives ratées de romance avec les autres et un fléau spatial catastrophique. Tourné presque entièrement sur fond vert, à New York, où réside le cinéaste, le film s’efforce de plonger le public dans ce futur très artisanal, en ayant recours à beaucoup d’animation en stop-motion, en particulier en ce qui concerne les séquences de combats de robots.