Premier film de zombie québécois, tourné en août 2014 et sortant le 23 février prochain au Canada, « Le Scaphandrier, » est aussi le premier long-métrage de fiction d`Alain Vézina, auteur jusque-là de documentaires sur le milieu maritime. L`histoire se passe dans un petit village côtier. Un navire est retrouvé à la dérive avec son équipage massacré sur les côtes de la Gaspésie. Dans la foulée, une journaliste ambitieuse, aidée d’un jeune muséologue-archiviste plutôt timide et sédentaire, découvre qu’un collectionneur d’objets maritimes aux desseins douteux a peut-être un lien avec cette terrible histoire. S’amorce alors une course contre la montre pour découvrir qui est ce mystérieux scaphandrier qui décime tout sur son passage pour arriver à ses fins et récupérer de précieux documents pillés sur l’épave du «Princess of the North», là où il a trouvé la mort, 100 ans plus tôt… Après avoir produit plusieurs films d`auteur, Daniel Morin envisageait depuis plusieurs années de financer des oeuvres plus « commerciales », caressant le goût de produire un film d`horreur, « vieux rêve d`adolescent » à présent accompli. «J’ai toujours été fasciné par le cinéma d’horreur, depuis mon adolescence » confesse lui aussi Alan Vézina. « Je rêvais un jour de pouvoir tourner un premier long-métrage de fiction qui appartienne au genre. Donc, lorsque j’ai eu l’opportunité de le faire, toute ma passion pour le maritime a été intégrée à ma passion pour l’horreur. C’est pourquoi dans le film il est question d’une épave qui a été profanée, un scaphandrier qui est mort sur cette épave en tentant de récupérer de précieux artéfact. Et il y a les zombies qui sont les corps qui sont prisonniers de l’épave ». Les maquillages desdits zombie (une centaine de créatures apparaissent à l`écran) ont été supervisés par l`équipe de Mario Soucy de M.S.F.X. Studio.
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