Basé sur le court-métrage éponyme de 2019, le britannique Martyrs Lane écrit et réalisé par Ruth Platt (actrice vue notamment Le Pianiste) est une histoire de fantômes effrayante, celle d’une mère et sa fille – qui rappelle la mélancolie de L’Échine du diable de Guillermo del Toro. Léa, 10 ans, vit dans un grand presbytère, plein d’âmes perdues et de nécessiteux, avec ses parents occupés à leur ministère et sa sœur aînée. Le jour, la maison grouille de monde ; la nuit, il fait sombre, les lieux sont vides et un espace pour les cauchemars de Leah. Cette dernière n’arrive pas vraiment à comprendre pourquoi quelque chose manque dans sa relation avec sa mère, malgré tous ses efforts. Lorsqu’un petit visiteur nocturne apparaît, Leah se sent obligée de le recevoir avec gentillesse – et un jeu commence à s’instaurer entre eux dans lequel Leah se voit confier une tâche nocturne. À chaque nouvelle tâche, les connaissances de la petite fille grandissent – des connaissances qui dénouent la relation brisée qu’elle a avec sa mère et menace de déstabiliser le monde tel qu’elle le connaît.