James Cameron supervise actuellement la postproduction de six minutes de scènes supplémentaires d’ »Avatar » qui seront ajoutées à la version longue diffusée dans les salles américaines en août prochain, scènes sur lesquelles travaille le studio d`effets visuels Weta de Peter Jackson, car ces séquences impliqueront « beaucoup d`effets visuels » promet James Cameron.
« En remplaçant le film par « Alice au Pays des Merveilles », « Dragons » et le « Choc des Titans » dans les salles IMAX ou équipées pour le relief, les exploitants se sont assis sur plusieurs centaines de millions de dollars supplémentaires» déplore-t-il.
«Alors qu`auparavant nous perdions seulement 8% de spectateurs par semaine, nous perdions 50% d`un coup ! L`appétit des spectateurs sera-t-il toujours d`actualité après les sorties de l`été ? Nous le pensons. Nous attendons patiemment de trouver le bon créneau ; nous ajouterons les scènes inédites et verrons si cela intéressera les spectateurs…».
Concernant la suite du film, le cinéaste explique qu` »Avatar 2 « explorera les océans de Pandora et qu`Avatar 3 devrait partir dans l`espace. «Le défi que nous avons sur cette suite est de faire ce que nous avons fait, mais moitié mois cher et en moitié moins de temps. En vérité c`est un objectif impossible. Mais si nous parvenons à réduire de 25% ces deux catégories, nous aurons alors accompli quelque chose. Nous avons créé une toile de fond, un environnement modelable pour le film. Pas seulement pour la planète Pandora, mais pour tout le système Alpha du Centaure. Et nous explorerons ce système, qui fera partie d’une nouvelle histoire. Pas nécessairement dans le deuxième film, mais plus dans le troisième. Je l’ai déjà annoncé, mais je le répète : une partie de mon objectif pour « Avatar 2 » est de créer un environnement différent, mais au sein de Pandora. Alors je vais me focaliser sur l’océan de cette planète, qui sera tout aussi riche, varié, fou et imaginatif. Ce ne sera pas juste une forêt tropicale. Malgré tout, je ne dis pas que nous ne verrons pas ce que nous avons déjà vu».