L’IMPORTANCE DES DÉCISIONS

Tourné en bengali, juste après la fin du confinement en Inde, Horror Stories, sorti le 13 aout localement, est un film d’horreur psychologique écrit et dirigé par Sayan Basu Chowdhury et se composant de deux histoires inspirées des comic-books et des légendes urbaines. La première, Chinese Box, suit la vie d’une fille de la classe moyenne, timide et à la voix douce, alors qu’elle découvre soudainement une boîte magique qui exauce trois vœux à son propriétaire, mais non sans conséquences ! La seconde, intitulée Bhoy, concerne une femme qui, depuis son enfance voit une entité fantomatique inconnue la suivre tout au long de son existence et comment tout cela se connecte finalement à son avenir. « En grandissant, des anthologies comme Creepshow ou Goosebumps m’ont toujours rendu curieux de savoir comment différentes histoires sont toutes liées par un seul fil. L’idée d’explorer cela m’a conduit à faire Horrror Stories », confie l’auteur de ce petite production indépendante. « Ce fut une expérience à la fois merveilleuse et mouvementée et l’ensemble a été tourné en 11 jours. La bonne chose était que je ne me suis jamais senti sous pression en raison du fait que les comédiens donnaient des performances de premier ordre. Le message du film est simple : à savoir que vos décisions décident de votre destin. Il faut donc choisir judicieusement entre le Bien et le Mal. Notre devise n’était pas de faire peur au public, mais de raconter de bonnes histoires. Si un jumpscare judicieux arrive alors tant mieux, sinon on ne doit rien forcer ni faire un détour par rapport au scénario original. Il y avait une scène montrant un accident anormal, laquelle était vraiment difficile à tourner car elle impliquait un écran vert et comme c’était la première fois que j’y avais recours, cela m’a demandé beaucoup d’efforts. Un jour, nous tournions une séquence à l’intérieur d’une voiture à New Town tard dans la nuit… les acteurs étaient censés pousser un grand cri. Malheureusement, une voiture de patrouille de police a arrêté notre tournage en pensant que quelqu’un avait peut-être été enlevé. Heureusement, ils nous ont laissés partir après avoir vu nos caméras et notre équipement. Mon cinéaste d’horreur favori est Mike Flanagan, car il est l’un des rares à se concentrer sur les personnages et sur la véritable horreur qui sommeille en chacun de nous plutôt que de montrer des jumpscares stupides et des fantômes artificiels en CGI ».