Après avoir travaillé pour des cinéastes tels que David Fincher, Gore Verbinski, Spike Jonze, Cameron Crowe et Sam Raimi, Jerry Bellesa a réalisé en 2012 son premier long-métrage, le found-footage Ambert Alert –nom du système d’alerte à grande échelle mise en place aux USA et au Canada lorsqu’un enlèvement d’enfant est signalé. Ce micro-budget où, lorsqu’un groupe d’amis décide de suivre une voiture qu’ils ont vue sur une alerte Amber, les choses commencent à mal tourner, l’a placé au sommet de Netflix, derrière « House of Cards ». Son nouveau film, Immanence, distribué le 4 février aux USA et coproduit comme d’habitude avec sa femme est un thriller de SF. En enquêtant sur un impact de météore dans le Triangle des Bermudes, une équipe de radioastronomes découvre un mystérieux signal dans les profondeurs marines qui pourrait être le premier contact du monde avec des extraterrestres. Après avoir été témoin de divers phénomènes impossibles, l’équipe devient convaincue que quelque chose essaie de communiquer avec eux. À bord de leur bateau se trouve Jonah (Michael Beach, Aquaman), un solitaire avec un passé mystérieux et des motifs énigmatiques. Sa foi l’amène à suggérer que cette communication peut être une manifestation de la divinité, une hypothèse que les scientifiques rejettent immédiatement. Bientôt, les communications passent d’inexplicables à terrifiantes, menaçant non seulement les croyances de l’équipe, mais aussi leur vie. Lorsque le chaos culmine dans une révélation inquiétante qui fait de tout le monde une menace, l’équipe doit se battre pour la raison et la survie dans un cauchemar contre le Mal ultime.