MORT À LA CARTE

Kane Hodder, Robert Forster et Robert Loggia sont en tête de distribution de Room and Board, comédie noire horrifique produite, dirigée et coécrite par l’Américano-Ukrainienne Julia Davis (Confession of a Hollywood Stuntman). En Louisiane, un bed and breakfast populaire, appartenant à un groupe de femmes russes s’avère trompeusement attrayant. Quand la matriarche de la famille meurt, elle laisse son héritage sanglant à une progéniture complice. Natasha, une psychopathe dansant, chantant et maniant la lame, ouvre la voie à l’enfer, avec ses filles séduisantes et macabres, Masha & Sasha. Les célébrités se rendent dans ce lieu pour avoir un avant-goût du péché. La famille se complète par le fils adoptif de Natasha, Moise – un enfant afro-américain timide, qui a été adopté après avoir été abandonné. Moise a un meilleur ami, Beau – un alligator, qui vit dans une niche allongée dans l’arrière-cour et sert de poubelle vivante. Les clients sont attirés dans l’établissement par les rumeurs du meilleur steak de la ville. La famille commence par accueillir ses invités qui ne se méfient de rien – lesquels, plus tard, seront servis dans une assiette ! Les invités les plus agaçants sont les premiers à se retrouver sur le menu sanglant. Julia Davis prépare également Beautiful Evil où les collines d’Hollywood sont jonchées de corps de prostituées du Sunset Strip. Lesquelles sont retrouvées décapitées, aucun reste ni trace de sang ne subsistant dans leurs corps sans vie. Le LAPD est perplexe et Steve « Flash » Turner, un photographe paparazzi désemparé, espère que sa chance est sur le point de changer lorsqu’il capture une photo de la baronne Von Siepold, la mondaine de Beverly Hills, à l’occasion d’un événement. Steve prend la photo, mais le visage de la baronne ne se transfère pas sur l’image numérique. Personne ne croira que ce photographe sûr de lui a raté une séance photo alors que le nombre de corps continue d’augmenter lorsque le soleil se couche…