PATCHWORK : une nouvelle variation autour de Frankenstein… (voir ci-dessous)

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dimanche 18 octobre 2015

 

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PATCHWORK : une nouvelle variation autour de Frankenstein… Comédie d’horreur américano-canadienne marquant les débuts de réalisateur de long-métrage de Tyler MacIntyre (auteur de courts et chef-monteur depuis une dizaine d’années), « Patchwork », projeté ce mois-ci au Screamfest Horror Film Festival et à l’After Dark Film Festival de Toronto, se présente comme une variation originale […]

PATCHWORK : une nouvelle variation autour de Frankenstein…

Comédie d’horreur américano-canadienne marquant les débuts de réalisateur de long-métrage de Tyler MacIntyre (auteur de courts et chef-monteur depuis une dizaine d’années), « Patchwork », projeté ce mois-ci au Screamfest Horror Film Festival et à l’After Dark Film Festival de Toronto, se présente comme une variation originale autour du thème de Frankenstein, façon « Re-Animator ». Trois jeunes femmes, qui ne se connaissent pas, sortent faire la fête un soir, et se retrouvent dans un même bar. Il y a Jennifer, bourreau de travail qui a réussi financièrement mais est émotionnellement frustrée, Ellie, en quête d’amour dans les mauvais endroits, et Madeleine, timide excentrique avec des problèmes d’estime de soi. Ignorant l’existence des deux autres, chacune, à la fin de la nuit, sera abusée, battue et présumées mortes… jusqu’à ce qu’elles se réveillent sur une table d’opération, réunies dans un même corps ! Une abomination due à un individu qui a récupéré les «cadavres» mutilés et abandonnés et les a mélangés Elles devront à présent mettre de côté leurs différences afin de trouver qui a fait ça et se venger ! Deux jours et trois nuits de violence déchaînée s’ensuivront. «Les histoires autour de Frankenstein concernent généralement le pouvoir et la mégalomanie, mais, en ce qui nous concerne, il nous a semblé que le conflit principal d’un tel récit était l’intégration des diverses parties de différentes personnes dans un seul et même corps, ce qui est une métaphore assez évidente d’un travail d’équipe» déclare le réalisateur. «Etant donné que Chris Lee Hill, qui a coécrit le script, et moi voulions conserver le point de vue du monstre plutôt que celui des victimes comme dans la plupart des films d’horreur, nous en sommes venus à cette idée de voir trois personnalités, capables de communiquer au sein d’une enveloppe charnelle commune. C’est une chose très compliquée que de demander à un public de suivre, donc le réel obstacle était de mettre en place des règles afin d’aider les gens à comprendre ce qui se passe. Ainsi, la créature a le visage de Jennifer mais chacune des deux autres peut intervenir et parler tour à tour. C’est un peu comme un cas de schizophrénie ou de personnalités multiples. Sauf qu’ici, les trois jeunes femmes existent bel et bien, du moins leur cerveau. Pour ce projet, nous avons eu la chance de travailler un peu avec Stuart Gordon, qui est réellement un maitre de l’horreur et m’a été très utile, me donnant soin point de vue sur le scénario et regardant la progression des scènes tournées afin de nous aider à donner une forme cohérente au film».

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