Distribué le 16 septembre en Turquie, « Poison X » (« Dabbe 5 ») est le nouveau film d`horreur de Hasan Karacadag, auquel on doit déjà, dans le même style, « D@bbe » (2006), Semum (2008), D@bbe 2 (2009), Dabbe : Bir cin vakasi (2012), El-Cin (2013) et « Dabbe : Cin çarpmasi » (2013).
On le voit, ce cinéaste de 38 ans, inconnu ici, est le plus prolifique de son pays, son second long-métrage, « Semun », ayant même été n°1 du box-office lors de sa sortie. Produit par J-Plan, en association avec Taff Pictures, « Project X » utilise une fois de plus le folklore régional, en l`occurrence une légende anatolienne remontant à la nuit des temps à propos d`une malédiction mortelle, tout en conférant à ce récit une tournure moderne afin de faire sursauter le spectateur dans son fauteuil.
Dilek et son mari Omer mènent une vie calme et paisible à Istanbul. Jusqu`à ce que, une nuit, Dilek se réveille de son sommeil avec un sentiment terrible… « Un affreux cauchemar», explique t-elle. « Quelque chose liée au diable… lequel m`a chuchoté dans de mon oreille ! ». Cet épisode marque le début d`événements sinistres qui conduisent Dilek à penser que sa maison est habitée par des créatures, des êtres qui se cachent dans les coins sombres et la regardent, écoutant ses conversations. Les jours passent et Dilek commence à montrer des signes d`instabilité. Son mari est sceptique quant à ses explications mais accepte de faire appel à un médium, qui propose de les aider en effectuant une séance. S`ensuit une dramatique confrontation. Dilek et Omer sont avertis qu`un être surnaturel, le plus dangereux des Djinns, les hante. Un obscur incident concernant la femme a malencontreusement ouvert une porte sur une dimension parallèle, qui menace de laisser passer une armée de démons…
Rappelons que depuis « Poison X », Hasan Karacadag a enchaîné sur « Magi », lui aussi tourné à Istanbul, mais cette fois-ci en anglais, et lorgnant du côté de « L’Exorciste » et « Sinister ».
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