R.I.P. : PHYLLIS COATES

mardi 17 octobre 2023

 

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Ayant incarné Lois Lane dans la série «Superman», Phyllis Coates est décédée le 11 octobre 2023 à l’âge de 96 ans.

R.I.P. : PHYLLIS COATES

 

 

Née le 15 janvier 1927 au Texas, Phyllis Coates (de son vrai nom Gypsie Ann Evarts Stell) fait ses premiers pas à l’écran au milieu des années 40 et apparaît notamment dans la série TV «Faraway Hill», avant de jouer, sans en être créditée, dans une poignée de courts-métrages. Ce n’est qu’à partir des années 50 que son patronyme s’inscrit sur les affiches de comédies (Blues Busters) et de westerns (Man from Sonora, Canyon Raiders ou encore Nevada Badmen, tous mis en boîte par Lewis D. Collins). Quelques mois plus tard, soit en 1951, sa carrière prend son envol quand elle est choisie pour incarner Lois Lane dans Superman and the Mole-Men où elle a pour partenaire George Reeves. Son interprétation ne passe pas inaperçue et lui permet, après avoir enchaîné les projets et notamment des westerns, d’intégrer, en 1952, le casting de «The Adventures of Superman», programme qui fera les beaux jours de la télévision américaine. Durant 26 épisodes, elle prêtera ainsi ses traits à la belle journaliste de Metropolis avant d’être remplacée, en 1954, par Noel Neill. Ce rôle collera néanmoins à la peau de l’actrice durant de nombreuses années au point d’éclipser quelque peu le reste de sa carrière pourtant riche et variée comme en témoigne sa présence au générique de films tels Topeka de Thomas Carr ou encore du serial Panther Girl of the Kongo, dont elle est la vedette.

 

À partir de 1955, elle se consacre principalement au petit écran et joue dans des séries comme «The Lone Ranger», «Science Fiction Theatre», «Le Monde Merveilleux de Disney» … On la retrouve également à l’affiche de I Was A Teenage Frankenstein, petite production horrifique de 1957, où elle campe la secrétaire pugnace d’un professeur fou. Après des apparitions dans des épisodes de «Rawhide» (aux côtés de Clint Eastwood) ou encore de «Perry Mason», elle va dans les années 60 délaisser les plateaux pour s’occuper de sa famille, ne reprenant du service que dans les 80’s et 90’s pour les besoins d’une poignée de productions.

 

Erwan BARGAIN