Quand un petit garçon en appelle aux forces de la Nature pour faire revenir sa mère.
Coproduction Mexique/République dominicaine/Qatar, Sanctorum du Mexicain Joshua Gil, nominé dans plusieurs manifestations, mêle drame et fantastique. Dans un village rural pris entre deux feux entre les militaires et les cartels de la drogue, la mère d’un petit garçon disparaît avec d’autres collègues dans une ferme de marijuana. Sa grand-mère accablée de chagrin lui dit d’aller dans la forêt et de demander au ciel, au vent et à l’eau de ramener sa mère indemne. Peut-être en réponse à ses cris, la puissance impressionnante de la Nature se déchaîne… Tourné principalement dans la langue indigène de Mije avec des non-professionnels à Oaxaca et dans les salines de Salar de Uyuni en Bolivie, Sanctorum, lauréat de la meilleure réalisation au FICM 2019 (Festival interculturel du Conte de Montréal), utilise la campagne mexicaine pour raconter « une histoire qui oscille entre la peur et la liberté, où tout a été perdu, même la peur d’affronter ce qui a causé tant de douleur », déclare le réalisateur. « Nous voulions faire ce film pour dénoncer les circonstances malheureuses dans lesquelles le Mexique vit, où le gouvernement fait peu pour aider ses communautés vulnérables, mais en fin de compte, c’est un appel à la paix et à l’harmonie dans notre pays », ajoute le producteur, Carlos Sosa.