Un film d’horreur qui nous vient de Tanzanie.
Présenté en octobre en première mondiale à San Francisco, Sema est l’un des rares films d’horreur tournés en Tanzanie par une équipe locale. Il est l’œuvre du jeune réalisateur, producteur et chef-monteur Timoth Conrad, coauteur du scénario avec Hassan Daffur, par ailleurs vedette masculine du métrage. Timoth Conrad avait signé ses débuts dans le genre en 2010, à l’âge de 22 ans, avec Home Village, mêlant horreur et action, suivi par Wrong Plan en 2016, où le dénommé Tico, avec l’aide de ses amis, organise une fête surprise dans la forêt pour l’anniversaire de sa femme, mais s’y retrouve piégé et doit lutter pour la survie commune, s’apercevant tardivement qu’il a concocté un très mauvais plan. En 2017, Nyumbani voyait un homme se battre pour protéger sa fille pas encore née tandis que dans Asante Sana, après avoir terminé ses études, le dénommé Ron décide de développer la société de production de son défunt père, et ce faisant, de manière inattendue, se voit obligé de divulguer le mystère lié à son géniteur. Tourné, à l’instar des précédents, en langue swahili et en anglais, Sema, qui met l’accent sur le gore, voit un voleur se retrouver coincé dans la maison où la jeune Maria et toute sa famille ont été tuées il y a deux ans. Le fantôme de celle-ci lui montre le passé sombre des lieux et lui demande de dire la vérité cachée.