Un chauffeur de taxi prisonnier d’une boucle temporelle.
Évoquant à la fois Hitchcock et la série « La 4e dimension », The Fare, en forme de film noir classique, s’articule autour du sentiment de « déjà vu », que le cinéma de science-fiction et d’horreur a souvent exploré. C’est ce que s’évertue de faire le nouveau métrage de D.C. Hamilton qui renoue ici avec Brinna Kelly, la scénariste de sa première œuvre, The Midnight Man (2016). Le beau milieu du désert est un endroit étrange pour faire venir un taxi, comme le sait pertinemment le chauffeur Harris. Pourtant, au départ, quand la charmante Penny l’avait abordé, il s’était révélé enchanté. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse de la banquette arrière sans laisser de traces. Alors qu’il tente désespérément de comprendre ce qui s’est passé, il remet son compteur à zéro et est immédiatement ramené au moment où la jeune femme monte pour la première fois dans son véhicule. Elle et lui se retrouvent prisonniers d’une course sans fin qui changera leur vie pour toujours. Présenté dans plusieurs festivals, The Fare y a obtenu plusieurs récompenses, dont une mention spéciale du jury à Fantasporto et le prix de la meilleure réalisation au FilmQuest.